Nos étoiles d'espérances

Evelyne Louis-Jacques

Evelyne la gardienne des possibles

 Éveline, la gardienne des possibles

Il y a des rencontres qui changent un destin. Et puis il y a Éveline, qui offre un destin.
Derrière les murs d’une crèche d’Haïti, au cœur de la pauvreté, elle s’élève comme une colonne de lumière. Non, elle ne sauve pas. Elle reconnaît la beauté cachée de chaque enfant, elle donne la chance d’un avenir, elle relie les âmes égarées d’un continent à l’autre, elle rend possible ce que le monde a rendu presque interdit.
Ancienne banquière devenue pilier d’humanité, Éveline n’est pas une héroïne de roman. Elle est bien plus que cela. Elle est l’humilité en action, la rigueur sans froideur, la bonté sans naïveté. Chez elle, la tendresse se conjugue avec fermeté, la foi avec patience, l’administration avec le cœur.
Dans sa voix, on entendait souvent :
« Si Dieu veut, tout ira bien. »
Et c’est peut-être cela qui la rendait si forte : sa capacité à croire encore quand les autres doutent, à agir quand tout semble figé, à aimer, encore et encore, chaque enfant confié, chaque parent écorché.
Grâce à elle, un petit garçon a trouvé sa famille. Et un père, une mère, ont découvert l’amour dans sa forme la plus pure. Grâce à elle, Marvin est devenu notre fils.
Je ne connais pas de mot assez grand pour dire ce qu’elle incarne.
Éveline est un phare dans la nuit, un pilier de foi dans l’adversité, une mère pour ceux qui n’en ont pas.
Elle est le cœur battant de notre histoire.
Et pour cela, merci ne suffira jamais.

Le courrier innatendu

Un appel au cœur, une réponse en or

Dans le tumulte de notre combat titanesque pour adopter, il y eut un moment suspendu, fragile et puissant. Un moment où, ne sachant plus à quelle porte frapper, nous avons lancé un appel… un appel "au secours", porté par un poème bouleversant, écrit par mon épouse, en espérant qu’il touche une âme sensible.

Cet appel, nous l’avons adressé à Jean-Jacques Goldman. Non pas à la star, non pas à l’icône, mais à l’homme, à celui dont les chansons résonnent avec justesse dans les cœurs cabossés.
Et il nous a répondu.

Dans une délicatesse infinie, il a pris le temps d’écrire. Pas une réponse impersonnelle. Une vraie lettre, sincère, humaine, à l’image de celui qu’il est. Il n’a pas mis notre poème en musique, non… mais il a mis de la lumière dans notre nuit. Il a entendu notre détresse et y a répondu avec respect, pudeur et tendresse.

Aujourd’hui, notre fils est là. Il fait partie de notre vie, de notre chair, de notre histoire. Et d’une certaine manière, il fait aussi partie de la sienne. Car dans les coulisses de cette aventure, il y a un homme que rien n’obligeait à répondre, mais qui l’a fait.
Merci, Jean-Jacques, pour cette humanité rare. Tu n’as pas chanté notre poème, mais tu as accordé nos cœurs.
lettre innatendu JJ GOLDMAN

JJ BOURDIN l'électon libre

JJ BOURDIN

Jean-Jacques Bourdin : le premier journaliste à m’avoir laissé près de 5 minutes d’antenne pour raconter notre histoire.

C’est une prouesse, car chacun connaît son style : incisif, passionné, rarement silencieux. Il coupe souvent la parole, bouscule, relance. Et pourtant, ce jour-là… il a écouté. En silence.

Mon histoire l’a profondément touché. Assez pour qu’il m’offre un espace rare sur RMC, sans m’interrompre une seule fois. Ce moment restera gravé.

🙏 Merci à lui. Pour son écoute. Pour son soutien. Et pour avoir été un relais précieux lorsque peu osaient laisser la parole se déployer

Une radio, une présence, un soutien

FRANCE BLEU AZUR

Tout au long de notre adoption tintanesque, une radio nous a accompagnés. Les journalistes n’ont jamais compté leur temps : ils nous ont reçus, interviewés, ont porté notre histoire à la connaissance du public, avec une bienveillance rare, dans les conditions exigeantes du direct.


🎤 Ils ont été un relais essentiel, une lumière dans nos nuits d’incertitude.


Mais ce que nous n’oublierons jamais, c’est l’ultime interview, celle qui scellera la fin de notre long combat.
📍 Dans le hall de l’aéroport, ce jour-là, les micros étaient tendus. Mais c’est mon fils que je tenais dans mes bras. Ce moment-là… c’était plus qu’une interview. C’était l’aboutissement, la victoire sur les épreuves, la fin d’un cauchemar, et le début d’une vie à trois.


🙏 À ces journalistes qui ont su écouter, relayer, soutenir… Merci. Du fond du cœur.

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« Il a 3 ans. On ne sait pas s’il est vivant… »

NICE MATIN


« Il a 3 ans… On ne sait pas s’il est vivant… ». Au bout du fil, la voix se brise « s’il est mort… ». Patrick est à bout. À bout d’espoir. Au bout de tout. Sans nouvelles de Junel, l’enfant qu’il était en train d’adopter avec son épouse. Le dossier d’adoption était pratiquement bouclé : « on devait aller le chercher en mars ».


En décembre, le couple avait quitté Nice Nord pour la crèche Notre Dame de la Nativité à Port-au-Prince, avait rencontré « un petit qui n’avait pas eu la vie facile ». Un petit garçon abandonné qui avait grandi envers et contre tout. Il avait hâte qu’on vienne le chercher… »

Junel, leur fils. « Il nous appelait papa et maman. On lui apprenait le français. Au téléphone, il nous chantait des chansons. Il avait hâte qu’on vienne le chercher… »
Patrick craque. Pleure. « Abasourdie, anéantie », sa femme Angie dort. Elle a pris des cachets », le sommeil artificiel pour ne pas penser à la douleur.

« La dernière fois qu’on a parlé à Junel, c’était lundi soir », juste avant le chaos. Juste avant que tout s’écroule. Juste avant le fracas et la mort. Et depuis, plus rien. Juste le silence, et « l’attente insupportable ».

On sait que la directrice de la crèche est vivante. On sait qu’une partie du bâtiment s’est effondrée… » mais pas de nouvelles de Junel. « On est à plus de 6 000 kilomètres, les secours n’ont toujours pas atteint la crèche… »

Patrick attend. Espère. Il ne veut pas « qu’on s’apitoie sur son sort. Mais que les gens sachent, comprennent, donnent » pour Junel et pour tous les enfants martyrs de Haïti ». Laure BRUYAS

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